« Rocket » Richard – Une légende, un héritage
Une exposition itinérante réalisée par le Musée canadien des civilisations et commanditée par Postes Canada À propos de l'exposition« Rocket » Richard – Une légende, un héritage présente plus de 90 artefacts mettant en lumière la vie et l'époque de l'un des plus grands héros du sport au Canada. Plus de la moitié des artefacts exposés proviennent de la collection Maurice Richard, jadis propriété du « Rocket », qui est actuellement conservée au Musée canadien des civilisations. Ces objets comptent parmi les souvenirs de hockey les plus précieux qui existent. Cette exposition occupe environ 140 mètres carrés (1500 pieds carrés). Divisée en six zones, elle couvre toute la carrière de Richard depuis les premiers jours. Sont notamment abordés les hommages reçus à l'apogée de sa carrière et son statut durable d'idole canadienne. L'exposition examine également l'impact social de l' « émeute Maurice Richard » de 1955, dont beaucoup disent qu'elle a marqué le coup d'envoi de la Révolution tranquille du Québec. SynopsisZone 1 – Seulement un joueur de hockey? Zone 2 – Du feu sur la glace Zone 3– Le Rocket en orbite Zone 4 – L'un de nous Zone 5 – Maurice Richard à jamais Grâce aux photographies, coupures de journaux, distinctions sportives et aux objets de la culture populaire, cette section illustre la période de 40 ans entre la retraite de Maurice Richard et son décès. Parmi les artefacts intéressants de cette section figurent le blazer de Maurice Richard arborant l'emblème des Canadiens, qu'il portait aux cérémonies officielles, une boîte de Cornflakes Kellogg's avec l'image du Rocket et une reproduction de sa signature, la bague du Temple de la renommée ayant appartenu à Maurice Richard et des livres et disques compactes montrant l’impact du Rocket sur la vie des Canadiens. Zone 6 – Le numéro 9 Principaux artefacts
Musique diffusée dans l'expositionDisques 78 tours Disques compacts « Rocket » Richard – Une légende, un héritageFaits saillants de sa carrière1921 : Naissance de Maurice Richard dans le quartier Saint-Denis à Montréal. 1925 : Maurice Richard reçoit sa première paire de patins. 1939 : Maurice Richard se joint aux Maple Leafs de Verdun, une pépinière de futurs joueurs pour les Canadiens. 1942 : Maurice Richard signe avec les Canadiens. Le 8 novembre, il marque son premier but dans la LNH au Forum de Montréal. Ce but vainqueur a valu au Rocket une ovation de plusieurs minutes. Un peu plus d'un mois plus tard, il est blessé au cours d'un match contre les Bruins de Boston et ne retrouve la patinoire qu'au dernier match de la saison. 1943 : Richard change de numéro et adopte le 9 en l'honneur de sa fille Huguette, qui vient de naître et qui pèse 9 livres. En décembre, Richard réalise son premier tour du chapeau. À la fin de la deuxième saison de Richard avec les Canadiens, l'équipe joue devant des foules records. Il aide son équipe à remporter sa première coupe Stanley en 13 ans. 1944 : En mars, Richard marque son 30e but de la saison, ce qui fait de lui le quatrième joueur seulement à marquer 30 buts ou plus au cours d'une même saison. Durant les séries éliminatoires, plus tard le même mois, il marque les quatre puis les cinq buts les plus rapprochés de l'histoire de la LNH. Pendant la saison, il établit le record du nombre de buts à la suite de matchs consécutifs, soit 14 buts au cours de 9 matchs consécutifs, ainsi que le record du joueur ayant marqué le plus de buts au cours d'une même saison – battant le record précédent de 44 buts. C'est également cette année-là qu'on lui donne le surnom de « Rocket » après qu'un rédacteur sportif a surpris un autre joueur des Canadiens qui s'extasiait d'une des manœuvres de Richard et disait « ...il s'est élancé comme une fusée! » 1945 : Richard devient le premier joueur à marquer quatre points au cours d'une même période et il établit un record en marquant 50 buts en 50 matchs. 1947 : La LNH décerne à Richard le trophée Hart qui récompense le joueur le plus utile à son équipe. 1949 : Richard marque le 200e but de sa carrière. 1951 : Richard marque trois buts d'affilée au cours d'un match où les Rangers de New York ont été blanchis et il réalise un tour du chapeau au cours des cinq premières minutes d'un match disputé contre les Bruins de Boston. Cette même année, il marque également le but gagnant de l'un des plus longs matchs de l'histoire de la LNH – à 1 h 10 du matin, au cours de la quatrième période supplémentaire. Il marquera également le 300e but de sa carrière cette année-là. 1952 : Richard devient le premier joueur de l'histoire de la LNH à marquer 325 buts. La rondelle, plaquée or, est envoyée à la future reine Élisabeth II, qui avait manifesté de l'intérêt pour sa carrière après l'avoir vu jouer l'année précédente. 1954 : Richard marque le 400e but de sa carrière. 1955 : Richard est suspendu pour le reste de la saison, y compris pour les éliminatoires de la coupe Stanley, par le président de la LNH, Clarence Campbell, après avoir frappé un juge de ligne. Sa suspension provoque l'« émeute Maurice Richard » du 17 mars 1955, lorsqu'une foule envahit les rues de Montréal pour protester contre cette suspension, soutenant qu'il s'agissait d'un cas de discrimination contre les Canadiens français. Richard fera une apparition en public le lendemain pour appeler les gens au calme. L'année suivante, le Rocket mènera son équipe à la victoire, lui faisant remporter la première de cinq coupes Stanley consécutives. 1957 : Richard marque le 500e but de sa carrière. Au cours de cette saison, il devient le joueur le mieux payé de la LNH, avec un salaire annuel de 20 000 $. 1958 : Pour la troisième fois de sa carrière, Richard reçoit le trophée commémoratif Lou E. Marsh remis par la presse canadienne à l'athlète qui s'est le plus distingué au cours de l'année. 1959 : Maurice Richard participe à un congrès sur le hockey amateur à Prague, en Tchécoslovaquie, à titre d'invité du gouvernement tchécoslovaque. Il est accueilli comme un héros par des dizaines de milliers d'amateurs de hockey et se voit offrir une voiture. 1960 : Richard marque son 544e et dernier but en saison régulière et son 626e et dernier but en carrière pendant les éliminatoires. Il aide les Canadiens à remporter leur cinquième coupe Stanley consécutive et annonce le 15 septembre 1960, dans un discours lu à la radio, qu'il se retire du hockey professionnel. 1961: Richard est intronisé au Temple de la renommée du hockey. 1972 : Lorsque les Nordiques de Québec sont créés au sein de la nouvelle Association mondiale de hockey, Maurice Richard accepte de devenir le premier entraîneur de l'équipe. Toutefois, conscient qu'il n'a pas vraiment l'étoffe pour jouer ce rôle, il abandonne au bout de 15 jours. 1980 : Maurice Richard renouvelle son association avec les Canadiens et les Brasseries Molson à la suite de diverses entreprises commerciales – certaines couronnées de succès, d'autres non. Jusque dans les années 1970, les joueurs de la LNH ne négociaient pas de conditions de retraite dignes de ce nom, et par conséquent la plupart se lançaient personnellement dans les affaires ou signaient des contrats publicitaires. 1991 : Maurice Richard est intronisé au Temple de la renommée des sports du Québec. Deux prix annuels sont nommés en son honneur : le prix Maurice, remis à l'athlète québécois de l'année, et le trophée Maurice Richard, récompensant l'excellence dans le sport. 1996 : Maurice Richard fait une apparition lors de la fermeture du Forum devant 15 000 personnes. Il reçoit une ovation de 8 minutes. 1998 : Le gouverneur général Roméo LeBlanc fait Maurice Richard Compagnon de l'Ordre du Canada, la plus haute décoration civile au pays. 1999: La LNH crée le trophée Maurice Richard, remis chaque année au joueur qui compte le plus de buts en saison régulière, rendant ainsi pour toujours le nom de Richard synonyme d'excellence chez les marqueurs. Si le trophée avait existé pendant la carrière de Richard dans la LNH, il l'aurait remporté cinq fois. 2000: Maurice Richard meurt le 27 mai. Son décès fait l'objet d'une couverture médiatique partout dans le monde. À ses funérailles, plus de 115 000 personnes font la queue pour lui rendre un dernier hommage, et des milliers d'autres, le long des rues de Montréal, se recueillent au passage du cortège funèbre. « Rocket » Richard – Une légende,
un héritage Moi, amateur de hockey? En travaillant à cette exposition, j'en ai appris beaucoup plus sur le hockey de même que sur le « Rocket ». De ce fait, je suis devenu un admirateur inconditionnel de Maurice Richard. Du folklore au « Rocket » Pour moi, folkloriste, un trésor du hockey est le catalogue Dupuis ou Eaton qu'un grand-père a fourré dans les chaussettes de son petit-fils pour qu'il ait un protège-tibia quand il jouerait au hockey sur l'étang. Donc, quand je pense au chandail numéro 9 de Maurice Richard, l'important pour moi, c'est la réaction des Canadiens devant l'objet. Je m’intéresse à ce qui transforme un vieux chandail de laine bleu, blanc, rouge rapiécé en une relique vénérée. C'est aussi ce qui résume, pour les personnes touchées par son aura, un homme, un sport, un lieu et une époque. C'est enfin ce qui aide à mieux comprendre le caractère et le cheminement de ces personnes. Si quelqu'un ne voit pas tout cela, je dois l'aider à le percevoir. Ce qu'il signifie pour ses admirateurs Voir les trophées de hockey, les bâtons, les chandails et d'autres souvenirs de Maurice Richard dans cette exposition, c'est un peu voir ses admirateurs, les gens qui l'ont regardé et aimé et auxquels il insufflait le courage :
Une fois qu'on s'est rendu compte que ces admirateurs font partie intégrante de l'histoire de Maurice Richard, on comprend pourquoi celui-ci n'était pas « juste un joueur de hockey », comme il le disait. À propos du livre: 626 par 9 Pour les amateurs de hockey, « 626 » et « 9 » évoquent l’une des personnalités les plus marquantes de l’histoire du hockey canadien, Maurice « Rocket » Richard. Pendant 18 ans, de 1942 à 1960, l’ailier droit des Canadiens de Montréal au célèbre chandail no 9 a dominé le hockey, en électrisant les foules et en totalisant 626 buts au cours de carrière. Son ardeur au jeu a stupéfié les journalistes et enflammé le cœur des partisans. Tous les coéquipiers et rivaux du Rocket sont unanimes : « de la ligne bleue au filet de but, il n’y en avait pas deux comme lui. »
Détails 36 pages en plus de la couverture Pour obtenir plus d’information à propos du livre, prière de contacter Chantal Beauchamp, Musée canadien des civilisations, (819) 776-8248 chantal.beauchamp@museedelhistoire.ca |
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Date de création : 12
août 2005