« Rocket » Richard – Une légende, un héritage
Une exposition itinérante réalisée par le Musée canadien des civilisations
et commanditée par Postes Canada
À propos de l'exposition

« Rocket » Richard – Une légende, un héritage présente plus de 90 artefacts mettant en lumière la vie et l'époque de l'un des plus grands héros du sport au Canada. Plus de la moitié des artefacts exposés proviennent de la collection Maurice Richard, jadis propriété du « Rocket », qui est actuellement conservée au Musée canadien des civilisations. Ces objets comptent parmi les souvenirs de hockey les plus précieux qui existent.

Cette exposition occupe environ 140 mètres carrés (1500 pieds carrés). Divisée en six zones, elle couvre toute la carrière de Richard depuis les premiers jours. Sont notamment abordés les hommages reçus à l'apogée de sa carrière et son statut durable d'idole canadienne. L'exposition examine également l'impact social de l' « émeute Maurice Richard » de 1955, dont beaucoup disent qu'elle a marqué le coup d'envoi de la Révolution tranquille du Québec.

Synopsis

Zone 1 – Seulement un joueur de hockey?
À l'aide de vidéos, de photographies et de coupures de journaux, cette zone d'introduction fait découvrir ou remémore aux visiteurs le statut légendaire de Maurice Richard. On y montre à quel point il a été admiré par des générations de Canadiens comme joueur de hockey et comme personne remarquable.

Zone 2 – Du feu sur la glace
Cette zone porte sur les prouesses de Maurice Richard, sur l'athlète, en soulignant ses réalisations et les résultats sportifs de sa carrière. Elle montre que Richard a été le hockeyeur le plus spectaculaire de son temps et le plus grand marqueur qu'il y ait eu jusqu'à cette époque. Cette section comporte des trophées, de nombreux bâtons de hockey et rondelles utilisés par Richard pour marquer des buts importants, des albums de découpures, des coupures de presse, des photographies et des séquences vidéo.

Zone 3– Le Rocket en orbite
Cette section montre que la présence de Richard s'étendait bien au-delà du monde du sport, jusque dans la vie quotidienne. Le nom et la photographie de Richard figuraient dans des médias sportifs et non sportifs, et son image aidait à vendre divers produits, depuis les patins jusqu'au pain en tranches. À la fin de sa carrière, il était devenu une sorte d'ambassadeur du hockey et du Canada à l'étranger. Parmi les artefacts importants de cette zone figurent un calendrier des Canadiens de Montréal (saison 1949-1950), le plateau du trophée Hart que Richard a reçu en 1947, le chandail numéro 9 du Rocket pour le match des étoiles porté en 1949 et des couvertures de magazines montrant Maurice Richard. On trouve aussi des objets de la culture populaire, tels que des patins, une lampe Maurice Richard, des jeux de société et des jouets.

Zone 4 – L'un de nous
Cette zone montre que le Rocket était le grand héros de son temps pour tout le Canada français – le meilleur hockeyeur au monde, et l'un des leurs. La suprématie de Richard suscitait une fierté particulière chez les Québécois, phare éclairant leur avancée vers un avenir plus prometteur au cours des deux décennies précédant la Révolution tranquille. Il a peut-être même contribué à les entraîner vers celle-ci. Parmi les artefacts figurent la couverture médiatique avant et après l'émeute, une boîte de soupe « Rocket 9 » et un papier d'emballage pour le pain, ses contrats de hockey, des chansons écrites sur lui, des albums de découpures, des photographies et des images montrant le côté personnel de Richard.

Zone 5 – Maurice Richard à jamais
Quand le Rocket a pris sa retraite en 1960, il n'a pas été victime de l'oubli qui suit généralement la carrière active d'un athlète professionnel. Au cours des 40 années qui ont suivi, il est demeuré un personnage public, une célébrité du hockey et un homme d'affaires. À la fin de sa vie, le souvenir de sa nature colérique quand il était plus jeune s'était estompé. Restait l'ancien, que chacun aimait, le mythe, le grand – certains disaient le plus grand – hockeyeur d'autrefois, à jamais le numéro 9, Maurice « Rocket » Richard.

Grâce aux photographies, coupures de journaux, distinctions sportives et aux objets de la culture populaire, cette section illustre la période de 40 ans entre la retraite de Maurice Richard et son décès. Parmi les artefacts intéressants de cette section figurent le blazer de Maurice Richard arborant l'emblème des Canadiens, qu'il portait aux cérémonies officielles, une boîte de Cornflakes Kellogg's avec l'image du Rocket et une reproduction de sa signature, la bague du Temple de la renommée ayant appartenu à Maurice Richard et des livres et disques compactes montrant l’impact du Rocket sur la vie des Canadiens.

Zone 6 – Le numéro 9
En définitive, tous les buts, les coupes, les batailles sur la glace et hors de la glace, la fierté et l'amour associés à Maurice « Rocket » Richard sont résumés par le numéro 9 qui orne un chandail de hockey bleu, blanc, rouge. Inscrit à jamais dans notre iconographie nationale, il raconte un épisode de l'histoire canadienne. Cette section présente le dernier chandail numéro 9 porté par Maurice Richard et une caricature d'un hockeyeur avec le numéro 9 sur le dos en train de franchir en patins les portes du Paradis.

Principaux artefacts

  • Le dernier chandail de hockey numéro 9 porté par Richard comme membre des Canadiens de Montréal
  • Des bâtons de hockey et des rondelles utilisés par Richard pour marquer des buts importants.
  • De nombreux trophées et prix reçus par Richard au cours de sa carrière, dont une mini-réplique du trophée Hart qui lui a été décerné à titre de joueur le plus utile à son club dans la LNH en 1946-1947.
  • La bague d'intronisation au Temple de la renommée de Maurice Richard et la bague de la coupe Stanley de 1959.
  • L'original du discours prononcé par Richard quand il a pris sa retraite.
  • Des chansons écrites par des admirateurs le célébrant et des anecdotes personnelles racontées par des coéquipiers et des adversaires.
  • Une séquence télévisuelle montrant Richard en train de marquer certains de ses buts les plus célèbres.
  • Une chronologie de la carrière de marqueur de Richard.
  • Des albums de découpures, des coupures de presse, des lettres personnelles et des photographies.
  • Des objets de la culture populaire, dont des patins et des chandails de hockey officiels Maurice Richard, une lampe Maurice Richard, des jeux, des jouets, une boîte de soupe « Rocket 9 » et un papier d'emballage pour le pain.
  • Des œuvres d'art créées par d'importants artistes canadiens en l'honneur de Maurice Richard et de ses prouesses.
  • Des livres sur Maurice Richard, dont le fameux conte de Roch Carrier, Le chandail de hockey.

Musique diffusée dans l'exposition

Disques 78 tours
Saga of Rocket Richard / B. Hill (Bobby Hill and his Canadian Country Boys)
Maurice Richard / Y. Dupuis, J. Laurendeau (Jeanne D'Arc Charlebois/J. Laurendeau et son ensemble)
Le Rocket Richard / Oscar Thiffault (Oscar Thiffault et son orchestre)

Disques compacts
"Maurice Richard," Pierre Létourneau, Pierre Létourneau, 1971.
"Rocket (On est tous des Maurice Richard)" Les Boys II, Éric Lapointe, 1999.
"Rocket Richard Reel" L'Harmonica: une passion, Gabriel Labbé, 1999.


« Rocket » Richard – Une légende, un héritage

Faits saillants de sa carrière

1921 : Naissance de Maurice Richard dans le quartier Saint-Denis à Montréal.

1925 : Maurice Richard reçoit sa première paire de patins.

1939 : Maurice Richard se joint aux Maple Leafs de Verdun, une pépinière de futurs joueurs pour les Canadiens.

1942 : Maurice Richard signe avec les Canadiens. Le 8 novembre, il marque son premier but dans la LNH au Forum de Montréal. Ce but vainqueur a valu au Rocket une ovation de plusieurs minutes. Un peu plus d'un mois plus tard, il est blessé au cours d'un match contre les Bruins de Boston et ne retrouve la patinoire qu'au dernier match de la saison.

1943 : Richard change de numéro et adopte le 9 en l'honneur de sa fille Huguette, qui vient de naître et qui pèse 9 livres. En décembre, Richard réalise son premier tour du chapeau. À la fin de la deuxième saison de Richard avec les Canadiens, l'équipe joue devant des foules records. Il aide son équipe à remporter sa première coupe Stanley en 13 ans.

1944 : En mars, Richard marque son 30e but de la saison, ce qui fait de lui le quatrième joueur seulement à marquer 30 buts ou plus au cours d'une même saison. Durant les séries éliminatoires, plus tard le même mois, il marque les quatre puis les cinq buts les plus rapprochés de l'histoire de la LNH. Pendant la saison, il établit le record du nombre de buts à la suite de matchs consécutifs, soit 14 buts au cours de 9 matchs consécutifs, ainsi que le record du joueur ayant marqué le plus de buts au cours d'une même saison – battant le record précédent de 44 buts. C'est également cette année-là qu'on lui donne le surnom de « Rocket » après qu'un rédacteur sportif a surpris un autre joueur des Canadiens qui s'extasiait d'une des manœuvres de Richard et disait « ...il s'est élancé comme une fusée! »

1945 : Richard devient le premier joueur à marquer quatre points au cours d'une même période et il établit un record en marquant 50 buts en 50 matchs.

1947 : La LNH décerne à Richard le trophée Hart qui récompense le joueur le plus utile à son équipe.

1949 : Richard marque le 200e but de sa carrière.

1951 : Richard marque trois buts d'affilée au cours d'un match où les Rangers de New York ont été blanchis et il réalise un tour du chapeau au cours des cinq premières minutes d'un match disputé contre les Bruins de Boston. Cette même année, il marque également le but gagnant de l'un des plus longs matchs de l'histoire de la LNH – à 1 h 10 du matin, au cours de la quatrième période supplémentaire. Il marquera également le 300e but de sa carrière cette année-là.

1952 : Richard devient le premier joueur de l'histoire de la LNH à marquer 325 buts. La rondelle, plaquée or, est envoyée à la future reine Élisabeth II, qui avait manifesté de l'intérêt pour sa carrière après l'avoir vu jouer l'année précédente.

1954 : Richard marque le 400e but de sa carrière.

1955 : Richard est suspendu pour le reste de la saison, y compris pour les éliminatoires de la coupe Stanley, par le président de la LNH, Clarence Campbell, après avoir frappé un juge de ligne. Sa suspension provoque l'« émeute Maurice Richard » du 17 mars 1955, lorsqu'une foule envahit les rues de Montréal pour protester contre cette suspension, soutenant qu'il s'agissait d'un cas de discrimination contre les Canadiens français. Richard fera une apparition en public le lendemain pour appeler les gens au calme. L'année suivante, le Rocket mènera son équipe à la victoire, lui faisant remporter la première de cinq coupes Stanley consécutives.

1957 : Richard marque le 500e but de sa carrière. Au cours de cette saison, il devient le joueur le mieux payé de la LNH, avec un salaire annuel de 20 000 $.

1958 : Pour la troisième fois de sa carrière, Richard reçoit le trophée commémoratif Lou E. Marsh remis par la presse canadienne à l'athlète qui s'est le plus distingué au cours de l'année.

1959 : Maurice Richard participe à un congrès sur le hockey amateur à Prague, en Tchécoslovaquie, à titre d'invité du gouvernement tchécoslovaque. Il est accueilli comme un héros par des dizaines de milliers d'amateurs de hockey et se voit offrir une voiture.

1960 : Richard marque son 544e et dernier but en saison régulière et son 626e et dernier but en carrière pendant les éliminatoires. Il aide les Canadiens à remporter leur cinquième coupe Stanley consécutive et annonce le 15 septembre 1960, dans un discours lu à la radio, qu'il se retire du hockey professionnel.

1961: Richard est intronisé au Temple de la renommée du hockey.

1972 : Lorsque les Nordiques de Québec sont créés au sein de la nouvelle Association mondiale de hockey, Maurice Richard accepte de devenir le premier entraîneur de l'équipe. Toutefois, conscient qu'il n'a pas vraiment l'étoffe pour jouer ce rôle, il abandonne au bout de 15 jours.

1980 : Maurice Richard renouvelle son association avec les Canadiens et les Brasseries Molson à la suite de diverses entreprises commerciales – certaines couronnées de succès, d'autres non. Jusque dans les années 1970, les joueurs de la LNH ne négociaient pas de conditions de retraite dignes de ce nom, et par conséquent la plupart se lançaient personnellement dans les affaires ou signaient des contrats publicitaires.

1991 : Maurice Richard est intronisé au Temple de la renommée des sports du Québec. Deux prix annuels sont nommés en son honneur : le prix Maurice, remis à l'athlète québécois de l'année, et le trophée Maurice Richard, récompensant l'excellence dans le sport.

1996 : Maurice Richard fait une apparition lors de la fermeture du Forum devant 15 000 personnes. Il reçoit une ovation de 8 minutes.

1998 : Le gouverneur général Roméo LeBlanc fait Maurice Richard Compagnon de l'Ordre du Canada, la plus haute décoration civile au pays.

1999: La LNH crée le trophée Maurice Richard, remis chaque année au joueur qui compte le plus de buts en saison régulière, rendant ainsi pour toujours le nom de Richard synonyme d'excellence chez les marqueurs. Si le trophée avait existé pendant la carrière de Richard dans la LNH, il l'aurait remporté cinq fois.

2000: Maurice Richard meurt le 27 mai. Son décès fait l'objet d'une couverture médiatique partout dans le monde. À ses funérailles, plus de 115 000 personnes font la queue pour lui rendre un dernier hommage, et des milliers d'autres, le long des rues de Montréal, se recueillent au passage du cortège funèbre.

« Rocket » Richard – Une légende, un héritage
Un mot du conservateur
Sheldon Posen
Conservateur, Folklore canadien
Musée canadien des civilisations

Moi, amateur de hockey?
Bien que je n'aie pas grandi dans une famille de fervents du sport, j'ai entendu parler du « Rocket » dès mon plus jeune âge. Un jour, en voiture, nous avons entendu à la radio qu'il y avait un nouveau joueur de hockey surnommé « Pocket Rocket ». Mon père m'a expliqué qu'on parlait de Henri Richard, le frère cadet du « Rocket ». Je ne savais pas qui était Maurice Richard, mais j'ai rangé le « Rocket » dans un coin de ma mémoire comme le joueur de hockey qui avait su éveiller l'intérêt de mon père.

En travaillant à cette exposition, j'en ai appris beaucoup plus sur le hockey de même que sur le « Rocket ». De ce fait, je suis devenu un admirateur inconditionnel de Maurice Richard.
J'apprécie ce qu'il était et comment il y est parvenu : le compétiteur acharné, le grand marqueur, le joueur de hockey le plus spectaculaire de son temps. De plus, j'admire Maurice Richard en raison de ce qu'il signifiait et continue de signifier pour ses partisans.

Du folklore au « Rocket »
Le Musée canadien des civilisations ne présente normalement pas d'expositions sur les athlètes professionnels. C'est là le rôle des temples de la renommée du sport. Cependant, nous racontons bel et bien les histoires de Canadiens ordinaires, et la manière dont le sport s'intègre à nos vies.

Pour moi, folkloriste, un trésor du hockey est le catalogue Dupuis ou Eaton qu'un grand-père a fourré dans les chaussettes de son petit-fils pour qu'il ait un protège-tibia quand il jouerait au hockey sur l'étang. Donc, quand je pense au chandail numéro 9 de Maurice Richard, l'important pour moi, c'est la réaction des Canadiens devant l'objet. Je m’intéresse à ce qui transforme un vieux chandail de laine bleu, blanc, rouge rapiécé en une relique vénérée. C'est aussi ce qui résume, pour les personnes touchées par son aura, un homme, un sport, un lieu et une époque. C'est enfin ce qui aide à mieux comprendre le caractère et le cheminement de ces personnes. Si quelqu'un ne voit pas tout cela, je dois l'aider à le percevoir.


Ce qu'il signifie pour ses admirateurs

Voir les trophées de hockey, les bâtons, les chandails et d'autres souvenirs de Maurice Richard dans cette exposition, c'est un peu voir ses admirateurs, les gens qui l'ont regardé et aimé et auxquels il insufflait le courage :

  • Des admirateurs qui achetaient des patins, du pain, des radios, des vestes, des lampes, des cannes à pêche et de l'huile de chauffage, parce qu'ils avaient vu le nom ou le numéro du Rocket sur ces produits;
  • Des admirateurs qui lui écrivaient des poèmes et des chansons et lui tricotaient des chandails et nommaient leurs fils en son honneur;
  • Des admirateurs qui cousaient un 9 sur leurs chandails de hockey;
  • Des admirateurs qui ont provoqué une émeute dans les rues de Montréal dans la nuit du 17 mars 1955;
  • Des admirateurs – en fait, tous les Canadiens – qui portent le numéro 9 dans leur portefeuille, sur les billets de 5 dollars.
  • Enfin, les milliers de partisans qui ont fait une longue et bruyante ovation au Rocket au Forum, à la fermeture de l'édifice, et ceux, encore beaucoup plus nombreux, qui ont fait la queue pour lui dire adieu au passage de son cortège funèbre dans les rues de Montréal.

Une fois qu'on s'est rendu compte que ces admirateurs font partie intégrante de l'histoire de Maurice Richard, on comprend pourquoi celui-ci n'était pas « juste un joueur de hockey », comme il le disait.
Maurice Richard est à la fois une fenêtre et un miroir qui procure un point de vue unique sur le Canada même. Son histoire est du genre de celles que nous racontons ici au Musée canadien des civilisations.


À propos du livre: 626 par 9

Pour les amateurs de hockey, « 626 » et « 9 » évoquent l’une des personnalités les plus marquantes de l’histoire du hockey canadien, Maurice « Rocket » Richard. Pendant 18 ans, de 1942 à 1960, l’ailier droit des Canadiens de Montréal au célèbre chandail no 9 a dominé le hockey, en électrisant les foules et en totalisant 626 buts au cours de carrière. Son ardeur au jeu a stupéfié les journalistes et enflammé le cœur des partisans. Tous les coéquipiers et rivaux du Rocket sont unanimes : « de la ligne bleue au filet de but, il n’y en avait pas deux comme lui. »

626 par 9 est une énumération chronologique, en photos, statistiques et récits, des buts de Maurice « Rocket » Richard, un hommage à cet illustre hockeyeur. La carrière du Rocket est représentée par une série de 626 rondelles numérotées. Abondamment illustré, l’ouvrage présente des photos du Rocket en action, des bâtons avec lesquels il a marqué ses buts historiques, sans oublier les prix et trophées qui ont souligné l'établissement de maints et maints records. Tous les objets exposés font partie de la collection Maurice Richard du Musée canadien des civilisations, la plupart d’entre eux ayant été achetés en 2002 grâce à une subvention du ministère du Patrimoine canadien.

 

Détails

36 pages en plus de la couverture
Couleur
Préface par Roch Carrier
Prix : 10,95$
ISBN 0-660-96903-3

Pour obtenir plus d’information à propos du livre, prière de contacter Chantal Beauchamp, Musée canadien des civilisations, (819) 776-8248 chantal.beauchamp@museedelhistoire.ca

Expositions itinérantes Table des matières

 

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